Les transports ne sont pas des lieux de contamination privilégiés : les études

Retrouvez ci-dessous une sélection d'études indiquant que les transports ne sont pas des lieux de contamination privilégiés, ainsi qu'un support de présentation plus complet.

Les transports ne sont pas des lieux de contamination privilégiés : les vidéos

Les transports urbains et ferroviaires ne sont pas des lieux de contamination privilégiés. Non seulement par nature, le risque de contamination y est faible, mais en outre, les opérateurs ont mis en oeuvre des mesures pour limiter le risque.

L'UTP propose un support en 8 épisodes qui explique ce phénomène, études scientifiques à l'appui. Cette présentation a été réalisée le 7 décembre 2020, de nouvelles études sont parues depuis.

Episode 1 : comment se transmet le virus?

Episode 2 : les facteurs limitant le risque de contamination (1/3)

Episode 3 : les facteurs limitant le risque de contamination (2/3)

 

Episode 4 : les facteurs limitant le risque de contamination (3/3)

Episode 5 : pourquoi le risque de contamination est faible dans les transports?

 

Episode 6 : les moyens mis en oeuvre par les opérateurs pour protéger les salariés et les voyageurs

 

Episode 7 : quelques études qui démontrent que les transports ne sont pas des lieux de contamination privilégiés

Episode 8 : l'abandon des transports publics : un danger sanitaire, social et environnemental

 

Le film complet

Etude ComCor sur les lieux de contamination (décembre 2020)

L’Institut Pasteur, en partenariat avec la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam), Santé publique France, et l’institut IPSOS, présente les résultats de l’étude épidémiologique ComCor sur les circonstances et les lieux de contamination par le virus SARS-CoV-2. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs sociodémographiques, les lieux fréquentés, et les comportements associés à un risque augmenté d’infection par le SARS-CoV-2. L’étude comporte deux volets :

  • le premier volet décrit les circonstances de contamination des cas index, diagnostiqués positifs pour le SARS-CoV-2 pendant la période du couvre-feu, notamment quand la personne source de l’infection est connue ;
  • le deuxième volet compare les caractéristiques, comportements, et pratiques des cas index à ceux d’une série de témoins appariés sur l’âge, le sexe, la région, et la densité populationnelle, pendant la période du couvre-feu et celle du confinement. 

Selon cette étude, parmi les facteurs associés à l’infection par le SARS-CoV-2, prendre le bus ou le tramway entraîne une diminution du risque d’être infecté.

Cette étude s'ajoute à plusieurs recherches qui indiquent que les transports ne sont pas des lieux de contamination privilégiés.

 

Les résultats de l'étude

Accéder à l'intégralité de l'étude

Retrouvez l'interview du Pr. Arnaud Fontanet, directeur de l'étude, invité du Grand Entretien dans la matinale de France Inter

La revue des études qui indiquent que les transports ne sont pas des lieux de contamination privilégiés

Etude ComCor sur les lieux de contamination (mars 2021)

En décembre 2020, l'Institut Pasteur publiait les premiers résultats de l'étude ComCor (Institut Pasteur, CNAM, IPSOS, Institut IPLESP, Santé Publique France), qui permet de décrire les lieux et les circonstances de contamination, avec des enquêtes auprès de 25 600 personnes infectées. Ces premiers résultats indiquaient : "prendre le bus ou le tramway entraîne une baisse du risque de contamination".
 
Une nouvelle analyse intermédiaire vient d'être publiée. L’étude couvre à ce jour la période du 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021, inclut 77 208 participants avec infection aiguë par le SARS-CoV-2, hors personnels soignants (8,2% des personnes contactées par mail par la CNAM). Elle compare également les comportements de 8 702 de ces cas avec ceux de 4 351 témoins identifiés par IPSOS et appariés sur l’âge, le sexe, le lieu, et la date.
 
Les nouveaux résultats confirment la tendance initiale : "Les transports en commun ne sont pas associés à un sur-risque d’infection."
Et parmi les recommandations de l'étude : 
"Il n’y a pas de sur-risque documenté dans les transports en commun, probablement parce que les gestes barrières peuvent y être respectés."
 
•    Accès direct à l'étude
•    Accès à la page de présentation de l'étude de l'Institut Pasteur
•    Le flash presse de l'Institut Pasteur (synthèse de l'étude)

Etude du VDV : presque aucune infection à la Covid-19 parmi les employés des transports publics

L'enquête du VDV, syndicats des transports allemands, confirme le faible risque d'infection dans les bus et les trains

Selon une enquête actuelle du VDV, il n'y a qu'un très petit nombre d'infections à la Covid-19 parmi les employés des transports publics. L'association a reçu les réponses de 94 entreprises de transport urabin de toute l'Allemagne. Avec près de 80 000 employés, il y a eu un total de 233 infections à la Covid-19 confirmées depuis le début de la pandémie. 

Cela correspond à un taux de 0,29%, alors que la valeur nationale de la population totale est presque deux fois plus élevée, à 0,54% (au 27 octobre). 

Fast keine Corona-Infektionen bei ÖPNV-Beschäftigten

Imperial College London : le réseau de Londres a été testé négatif à la Covid-19

Le réseau de transports de Londres a été testé négatif à la Covid-19.

En reproduisant le parcours d'un usager des transports publics, des scientifiques ont effectué des prélèvements à l'aide d'écouvillons sur les escaliers roulants, les mains courantes, les abribus et bornes en stations.

Ils ont en outre testé l'air à l'aide d'un capteur spécial pendant une heure, à raison de 300 litres d'air par minute. 

Aucune preuve de Covid-19 n'est apparue sur le trajet d'un usager des transports publics.

Consulter l'article de BBC news

Voir la video de BBC News ci-après

Cadre de contenu incorporé

University of Colorado, Boulder : 0% de risque de contamination jusqu'à 80 minutes dans un bus

Selon une modélisation, le risque d'être infecté dans un métro bien ventilé, avec un minimum de paroles et de mouvements est de 0% après 70 minutes. C'est encore plus faible pour un bus.

L'article du National Geographic

Robert Koch Institut : 0,2% de cas dans les transports

Les données publiées dans le bulletin épidémiologique de l'équivalent de l'agence nationale de santé allemande indiquent que 0,2% des cas surviennent dans les transports.

Le bulletin épidémiologique

Rapport de l'APTA : aucune corrélation entre la Covid et les transports

L'American Public Transportation Association publie en septembre 2020 un rapport qui s'appuie sur un examen complet des recherches menées aux États-Unis et dans le monde concernant la transmission du COVID-19 et les transports en commun, des entretiens avec des experts en santé publique et une nouvelle analyse de diverses sources de données. Cette étude commandée par l'APTA en septembre 2020 détaille les résultats suivants :

1- Aucune corrélation directe n'a été trouvée entre l'utilisation des transports urbains et la transmission du COVID-19

2- Des conséquences sanitaires de long terme sont à craindre si un grand nombre de personnes passent des transports publics à la voiture privée.

3- Une analyse de la fréquentation des transports publics dans plusieurs villes au cours des trois derniers mois ne montre aucune corrélation avec l'augmentation ou la baisse des cas locaux de COVID-19

4- Le port du masque s'est avéré efficace pour réduire la transmission de personne à personne

5- Il y a plusieurs explications possibles à l'absence de corrélation entre l'augmentation de la fréquentation des transports en commun et l'augmentation des cas de COVID-19

Public transit and Covid-19 Pandemic : Global research and best practices, APTA, septembre 2020

Oxford Academic : la probabilité de contracter le virus dans un train est de 0,32%

Une étude Sino-britannique publiée aux Presses Universitaires d’Oxford, centrée sur les transports publics, démontre que la probabilité de contracter la Covid-19 dans un train est de 0,32%. Celle de contracter le virus en s’asseyant sur le siège d’une personne contaminée immédiatement après, est de 0,075%.

The risk of COVID-19 transmission in train passengers: an epidemiological and modelling study ; Hu, Maogui ; Lin, Hui ; Published by Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America, 29 juillet 2020

RSSB britannique : le risque de contamination dans un train est de 0,005% avec masque

Une analyse du Rail Safety and Standards Board britannique indique que le risque d’infection par Covid-19 lors d’un voyage en train, sans masque, est de 1 pour 11 000, soit moins de 0,01%. Le risque passe à 1 pour 20 000 (soit 0,005%) avec port du masque.

Rail still safer than road during Covid-19, RSSB, 31 août 2020

Charité Research Organisation : les agents de bord sont moins exposés que les agents de maintenance

La Charité Research Organisation berlinoise mène également pour la Deutsche Bahn une étude dont la première phase révèle que les agents de bord, très exposés aux passagers, sont moins affectés par la Covid-19 (autant selon les tests PCR que les tests anticorps) que des agents de maintenance, sans contact avec le public.

Longitudinaluntersuchung über Corona-Infektionen und CoronaImmunitäten bei unterschiedlichen Mitarbeitergruppen der Deutschen Bahn Fernverkehr AG, Charité Research Organisation GmbH, 4 septembre 2020

Santé Publique France : 1% des clusters dans les transports

En France, les entreprises de transports ont mis en place d’importantes mesures sanitaires (désinfection des véhicules, nettoyage approfondi des stations, mise à disposition de gel hydroalcoolique…) pour protéger leurs salariés et les usagers. Ces mesures ont coûté cher, mais elles ont donné des résultats. Aujourd’hui, et ce depuis que Santé Publique France suit un indicateur de répartition des clusters par type de collectivité (le 21 mai 2020), les transports ne représentent qu’1% des clusters.

Contacté par la presse, Santé Publique France précise : "Les informations concernant le lieu de survenue du cluster
sont remontées via le travail de "contact tracing" effectué par l’Assurance Maladie, les agences régionales de santé et les équipes de Santé Publique France au niveau régional."

 

Le point épidémiologique du 24 septembre 2020

Télécharger tous les tableaux hebdomadaires de répartition des clusters de Santé Publique France du 21 mai au 24 septembre 2020 (dossier .Zip)

Depuis le 15 octobre, Santé Publique France publie des données par type de collectivités tous les 15 jours :

Pour en savoir plus sur ces indicateurs, consulter le guide pour l'identification et l'investigation de situations de cas groupés de COVID-19 de Santé Publique France.
 

Télécharger le point complet du 12 novembre

  15 octobre 29 octobre 12 novembre
Part des clusters dans les transports 0,82% 0,67% 0,53%
Part du nombre de cas dans les transports 0,38% 0,39% 0,31%
Nombre de cas par cluster dans les transports 5 7 7
Criticité (sévérité) 3% 5% 10%

Depuis le 12 novembre, Santé Publique France ne suit plus de données relatives aux lieux de contamination.

Guide pour l'identification et l'investigation de situations de cas groupés de COVID-19 par Santé Publique France

Les transports finlandais épargnés

Selon les propres contrôles de VR (transport ferroviaire) et HSL (transports urbains d'Helsinki), le nombre de cas confirmés d'infection dans les transports urbains d'Helsinki en Finlande est toujours nul.

Sur le réseau ferroviaire finlandais, aucun cluster n'a été détecté.

Accéder à l'article publié par HSL

Agence européenne du rail : Même en temps de pandémie, les trajets en train restent plus sûrs...

Une nouvelle étude de l'Agence Européenne du Rail fournit un premier modèle mathématique qui permet une approche scientifique de la sécurité sanitaire pendant la pandémie de COVID-19. Il conclut que même en conditions de pandémie, le risque de décès dans un accident de voiture reste plus élevé que le risque de décès suite à une infection à la COVID-19 après un long voyage en train.

Accéder à la page de présentation de l'étude

Accès direct au communiqué de presse (en)

Télécharger l'étude (en)

CRO : le risque d'infection est le même dans les transports publics et privés

  • Etude sur le risque d’infection au corona virus dans les transports publics (Studie zum Corona-Infektionsrisiko im ÖPNV)

Auteur(s) : Charité Research Organisation, Berlin (Prof. Dr. méd. Frank Wagner, directeur scientifique (CRO))
Publiée par la Charité Research Organisation, étude approuvée par le comité d'éthique de la Berlin Medical Association

Contexte et méthode

L’objectif de l’étude est de déterminer l’incidence du choix de transport sur le risque d’infection au Covid-19. Le risque d'infection des passagers des transports publics (bus et les trains) a été comparé à celui des personnes qui se déplacent à pied, à vélo ou en voiture.
L’étude a duré 4 semaines, entre février et mars 2021 et a été conduite dans la région Rhin-Main en Allemagne.
681 participants ont été répartis au hasard en deux groupes : utilisateurs et non utilisateurs de transports publics. Alors qu'un groupe n'a voyagé qu'en bus et en train (bus, tram, métro, train de banlieue, train régional) dans le cadre de l'étude, les membres de l'autre groupe n'ont voyagé qu'en voiture, à vélo et/ou à pied.
Pendant la durée de l’étude, les participants, entre 16 et 65 ans, étudiants stagiaires ou employés, se déplaçaient au moins 15 minutes par jour en observant les règles sanitaires et mesures de protection. 
Un test PCR et un test anticorps a été réalisé au début et à la fin de l’étude.

Résultats

Dans le groupe des personnes se déplaçant en transports publics (bus et trains), 12 personnes sur 337 ont été testées positives au Covid-19, soit 3,5%.
Dans le groupe des personnes se déplaçant à pied, en voiture ou à vélo, 14 personnes sur 328 ont été testées positives au Covid-19, soit 4,3%.
Conclusion : le risque d'infection est le même pour toutes les personnes qui se déplacent, qu'elles voyagent en bus et en train ou en voiture, à vélo ou à pied.
En outre, aucune différence significative entre les différents véhicules et modes de transport - tels que les bus, les tramways ou les trains régionaux - n'a été observé.

Accéder à l'étude

Le communiqué de presse de la CRO

 

 

La fermeture des transports publics n'est pas une mesure efficace pour vaincre la pandémie

8 études scientifiques classent les mesures prises par différents pays pendant l'épidémie selon leur impact sur son évolution : faible, modéré ou élevé.

Il apparaît que la fermeture des transports est une mesure considérée, à l'unanimité des ces études, comme faible pour vaincre l'épidémie. 

Les 8 études : 

  1. Deb, P, D Furceri, J Ostry, and N Tawk (2020), “The economic effects of COVID-19 containment measures”, Centre for Economic Policy Research Discussion Paper, No 15087.
  2. Haug, N, L Geyrhofer, A Londei et al. (2020), “Ranking the effectiveness of worldwide COVID-19 government interventions”, Nature Human Behaviour 4: 1303–1312
  3. Pan, W, S Tyrovolas, I Vazquez, R Raj, D Fernandez, B Zaitchik,  P Lantos, and C Woods (2020), “COVID-19: Effectiveness of non-pharmaceutical interventions in the United States before phased removal of social distancing protections varies by region”, medRXiv preprint
  4. Jamison, J, D Bundy, D Jamison, J Spitz, and S Verguet (2020), “Comparing the impact on COVID-19 mortality of self-imposed behavior change and of government regulations: An observational analysis of 13 countries”, SSRN.
  5. Li Y, H Campbell, D Kulkarni, A Harpur, M Nundy, X Wang, and H Nair (2021), “The temporal association of introducing and lifting non-pharmaceutical interventions with the time-varying reproduction number (R) of SARS-CoV-2: a modelling study across 131 countries”, The Lancetinfectious diseases, 21(2): 193-202.
  6. Proietti, C, M Santini, P Probst, A Annunziato, T De Groeve and C Fonio (2021), “Uplifting of COVID-19 containment measures in Europe”, JRC Technical Reports, Publications Office of the European Union.
  7. Liu, X, X Xu, G Li, X Xu, Y Sun, F Wang, X Shi, X Li, G Xie, and L Zhang (2020), “Differential impact of non-pharmaceutical public health interventions on COVID-19 epidemics in the United States”, Research square.
  8. Askitas, N, K Tatsiramos, and B Verheyden (2021), “Estimating worldwide effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 incidence and population mobility patterns using a multiple-event study”, Scientific Reports 11: 1972

Le risque d'infection au Covid-19 n'est pas plus élevé dans les transports publics...

Le risque d'infection au Covid-19 n'est pas plus élevé dans les transports publics que dans les autres domaines de la vie publique.

C'est le résultat de l'étude « Bus et trafic ferroviaire en temps de pandémie de Covid-19 » réalisée par le médecin environnementaliste Hans-Peter Hutter et son équipe.

Le médecin environnementaliste Hans-Petter Hutter (Université de médecine de Vienne) et son équipe ont consulté plus de 100 études internationales et articles spécialisés.

Celles-ci ont été analysées dans leur travail de recherche « La circulation des bus et des trains en temps de pandémie de Covid-19 ». Le principal résultat est que le risque d'infection au Covid-19 dans les transports publics est faible.

Le bus et le train ne sont donc pas des moteurs du processus d'infection et ne jouent qu'un rôle secondaire dans la propagation du virus Covid-19 dans le monde.

Le risque d'infection n'est pas plus élevé dans les transports publics que dans les autres domaines de la vie publique : ceci est attribué, entre autres, aux taux de renouvellement d'air élevés par les systèmes de ventilation. L'échange d'air avec de l'air frais lors de l'ouverture des portes d'entrée aux arrêts de bus doit également être pris en compte. 

Le risque d'infection est bien plus élevé dans d'autres lieux clos que dans les transports publics

Février 2021

Quel est le risque d'infection dans les lieux clos ?

Une étude de l'Université technique de Berlin (TU), pour le Tagesspiegel, apporte de nouvelles informations à ce sujet.

Résultat : que ce soit dans les bureaux, les écoles ou les salles de fitness, selon l'étude, le risque d'infection est plus élevé dans de nombreuses situations que dans les transports en commun avec un masque.

(ÖPNV mit Maske = transports publics avec masque)

La figure montre à quel point la valeur R est élevée dans les pièces respectives.

Institut Fraunhofer : les bus et les trains ne sont pas des lieux de contamination privilégiés

Juin 2021

En collaboration avec le ministère fédéral des Transports et de l'Infrastructure numérique (BMVI), le Centre allemand de recherche sur les transports ferroviaires (DZSF) de l'Institut Fraunhofer de physique du bâtiment a réalisé une étude intitulée "Evaluation des risques du risque d'infection avec COVID-19 dans le transport ferroviaire de voyageurs ainsi que dans le transport local et longue distance de voyageurs".

Le Centre allemand de recherche ferroviaire ( DZSF ) de l'Autorité fédérale des chemins de fer, en coopération avec le ministère fédéral des Transports et des infrastructures numériques ( BMVI ), Unité E12, une étude sur l'évaluation des risques du risque d'infection par COVID-19 en public urban and mainline ( PT ) au consortium autour de la Fraunhofer Society for the Promotion of Applied Research e. V. avec l'Institute for Building Physics comme maîtrise d'œuvre.

Cette étude examine le risque relatif d'infection et de transmission du SRAS-CoV-2 dans les transports publics avec trois axes principaux : une étude de la littérature, une modélisation et une simulation de la propagation ainsi que des mesures d'orientation. Les résultats de la recherche sont désormais disponibles et montrent que le risque relatif d'infection par le SRAS-CoV-2 pour les passagers et le personnel des transports publics peut être considérablement réduit grâce à diverses mesures. Les mesures recommandées incluent le maintien des distances, le port de masques FFP2 et des concepts de ventilation dans les véhicules.

Résultat : les bus et les trains ne sont pas des lieux de contamination privilégiés. L'étude rejoint les résultats de recherche d'autres instituts sur le même sujet.

Sur 121 villes, aucun lien entre les transports et les maladies respiratoires

Des chercheurs de l’Université de New-York ont étudié le lien entre l’utilisation des transports en commun et la transmission des maladies respiratoires virales. 
Ils se sont basés sur les donnés probantes des décès dus à la grippe et la pneumonie dans 121 villes des Etats-Unis
L’étude a été lancée avant le coronavirus, mais la grippe et le covid-19 se propagent de manière similaire.

Les conclusions de cette étude 
Les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre les transports en commun et le taux de décès des maladies respiratoires. 
New-York, qui enregistre par exemple l’un des taux les plus élevés d’utilisation des transports publics, a enregistré parmi les plus faibles nombres de décès dus à la grippe et à la pneumonie. 
Taux de mortalité dus à la pneumonie et à la grippe comparés avec le taux d’usagers des transports publics dans 121 grandes villes des États-unis, 2015.

Ressources :

Public transportation and transmission of viral respiratory disease: Evidence from influenza deaths in 121 cities in the United States

Auteurs : chercheurs de la Robert F. Wagner School of Public Service de New-York University et du Rudin Center for Transportation

Publiée dans la revue PLOS ONE

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Transports et Covid-19 : les études